LINUX:Firewall

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But

Etape très importante, il faut sécuriser et filtrer les connexions d'autant plus qu'on est directement connecté à internet. Vient s'ajouter le problème, propre à IPV4 de l'interfaçage entre le réseau public et le réseau privé. En outre une particularité de la connexion PPP doit être appliquée.


IPTABLES

Sous Linux, il existe plusieurs Firewall. Nous utilisons "iptables". L'autre, "nftables", commence à prendre plus d'importance.


Nous installons les modules suivants:

dnf install iptables-services
dnf install iptables-utils

Il comporte deux volets:

  • iptables orienté IPV4
  • ip6tables orienté IPV6

Les fichiers de configurations se trouvent dans le répertoire "/etc/sysconfig".

  • iptables-config et ip6tables-config regroupent respectivement pour IPV4 et IPV6 les options de lancement du service
  • iptables et ip6tables regroupent respectivement pour IPV4 et IPV6 les règles à appliquer

Pour activer ces services respectivement pour IPV4 et IPV6, nous utilisons les commandes:

systemctl enable iptables.service
systemctl enable ip6tables.service

Pour les lancer respectivement pour IPV4 et IPV6, nous utilisons les commandes:

systemctl start iptables.service
systemctl start ip6tables.service

A noter qu'il existe le service "firewalld.service" installé et activé à l'installation. Il peut être configuré pour utiliser soit iptables soit nftables. Il nous semble trop élémentaire; nous préférons concevoir nos propres séquences de règles. Pour cette raison, nous forçons son arrêt et son non lancement d'office avec les commandes suivantes.

systemctl disable firewalld.service
systemctl stop firewalld.service
systemctl mask firewalld.service

Comme nous avons désactivé IPV6, nous n'allons pas l'investiguer. Par sécurité, on garde une configuration qui bloque tout trafic et on lance le service concerné. Nous nous focaliserons sur celui concernant IPV4.


NAT

Sous IPV4, il existe deux grandes catégories d'adressage de machines. On laisse de côté le broadcast, l'unicast et le multicast ainsi que les adresses réservées. Nous avons les adresses utilisées sur Internet et celles utilisées dans les réseaux privés. Les deux son totalement disjointes et ne sont pas routables entre elles deux. Il faut donc une astuce pour, par exemple, une machine privée puisse interroger un serveur Web public tel Google.

Cette astuce se nomme NAT (Network address translation). Cette couche sert à faire paraître le trafic réseau comme appartenant à la bonne catégorie en fonction qu'il passe d'un côté ou de l'autre catégorie d'adressage. C'est là qu'intervient le NAT. De façon simpliste, quand un paquet du LAN privé veut passer vers Internet, ce processus substitue l'adresse IP privée en l'adresse publique. Quand la réponse revient d'Internet, il effectue l'opération inverse. Ce principe est d'application aussi dans l'autre sens mais avec des règles différentes non abordées dans ce paragraphe.

Le protocole FTP, couramment utilisé sur Internet, est un peu spécial car il utilise en même temps deux ports, usuellement les 21 et 20. Il pose un gros problème pour le NAT. Cette spécifié nécessite de charger en mémoire des modules spéciaux qu'il faut spécifier. Ceci se fait dans le fichier de configuration "/etc/sysconfig/iptables-config". On y modifie la ligne suivante sans paramètres en ajoutant les modules concernant FTP:


IPTABLES_MODULES="ip_nat_ftp ip_conntrack_ftp nf_conntrack_ftp"





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