LINUX:Pacemaker - Routers LAN-Internet en Failover

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But

Ce second exemple place deux routers en Failover afin de diminuer le risque de coupures. Ces routers relierons notre LAN privé à Internet. Nous n'aborderons pas le mur de feu ou firewall qui doit comprendre le NAT et le PAT. A vous de le concevoir.


Principe

On dispose de deux ordinateurs Linux configurés en mode routers. On va utiliser le logiciel Pacemaker qui les regroupent en cluster. Il sera utilisé en Failover. Ces routers font l'interface entre un LAN privé et Internet. Particularité, notre ISP nous procure un subnet de 6 adresses publiques. Il en utilise une pour son router à lui (81.246.173.46) et nous laisse les 5 autres (81.246.173.41 à 81.246.173.45).

A la base les interfaces réseaux "eth2" se trouvant du côté d'Internet, n'ont pas d'adressage IP. Une seule de nos machines du cluster acheminera le trafic, l'autre sera en attente. La machine active accueillera les 5 adresses IP publiques virtuelles (en rouge sur le schéma) sur son interface réseau "eth2"; l'autre machine n'aura pas d'adressage IP sur cet interface "eth2" pour une question d'économie d'adresses IP publiques. Du côté des interfaces réseaux "eth1" situées sur notre LAN privé, la machine active recevra une adresse IP privée virtuelle (192.168.1.73) (en rouge sur le schéma).

Qui dit router, dit routage. A la base ces machines n'ont pas de routage par défaut. Donc comme la machine active a pour tâche d'envoyer le trafic vers internet (eth2), elle devra avoir une route par défaut vers le router de notre ISP (81.246.173.46) (en rouge sur le schéma). Pour les machines situées sur notre LAN, c'est l'adresse virtuelle privée qui servira de route par défaut (192.168.1.73). Or notre machine passive n'a pas d'adresse IP publique. Elle n'a un accès que du côté privé; on doit donc ajouter une route vers l'adresse privée virtuelle (192.168.1.73) sur côté LAN privé (eth1).

LINUX:Failover2G.pdf

Un des routers aura des fonctions de router en concentrant les ressources configurées dans Pacemaker tandis que l'autre sera en attente. Quand le premier router sera indisponible, par exemple suite à un problème matériel ou plus simplement lors d'une mise à jour de version, le second reprendra la tâche de router en récupérant les ressources de Pacemaker.

Nous voyons d'après cette description que les ressources de Pacemaker ne seront pas concentrées sur la machine active. Une ressource sera sur la machine passive: la route privée. Nous ne donnerons pas la préférence à une machine plutôt qu'à l'autre; donc si après une coupure d'une des machines, l'autre ayant repris à son compte, le trafic, dès que la situation redevient à la normale, les ressources resteront à leur place; elles ne émigreront pas à nouveau. Sur le schéma, on présente une des deux situations; il est réversible.

Les adresses IP réelles privées ne seront utilisées que pour une administration locale, par exemple, pour mettre à jour l'OS. Pour les notions de routage, voyez l'article concernant le Routage statique.









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